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Les contines

Les Contines 
 
 
Ici seront mises les plus jolies contines (histoires) vous pouvez me les envoyer a l'adresse suivante:  
mhertzog@hotmail.com 
 
N°1 - Novembre 2004  
Fleurette, la belette  
 
Tous les matins, c’est la même chose, les élèves de CM2 constatent que leur petit jardin triangulaire à l’école, écrin de leurs plantations florales, est piétiné sans ménagement. A la récréation, ils décident de mener l’enquête afin de savoir si ce sont des enfants qui ne respectent pas leurs travaux de jardinerie ou si par hasard un animal ne serait pas la cause de ce petit chantier…Les Sherlock Holmes en herbe, se relaient pour monter la garde avant et après la sonnerie de la cloche. Cachés derrière un petit muret, ils entendent des petits bruits sur le chemin. – C’est sûrement quelqu’un qui arrive, dit l’un d’entre eux. En levant la tête, ils ont la surprise de voir une petite belette qui ni vue, ni connue, s’engage vers le jardin. Sans la moindre hésitation en plus !  
– Dites, elle se croit chez elle ma parole! Il faut l’attraper ! 
– Des clous ! Elle est bien trop rapide, voyons plutôt ce qu’elle fabrique ici. 
La belette s’appelle Fleurette, car la coquine adore les feuilles et les fleurs. Elle n’a pas de jardin et surtout, ne sait pas comment faire pousser ces drôles de choses à pétales. Alors tous les matins, elle vient, griffe, creuse et détruit les plantations.  
Les élèves montrent le bout de leur nez : - Mais pourquoi tu détruits notre jardin, petite belette ? 
Prise sur le fait, Fleurette explique qu’elle a besoin de feuilles pour faire son nid et que chaque soir elle dépose une fleur sous son oreiller pour qu’il fasse beau soleil le lendemain. La belette déteste les flaques d’eau qui l’éclaboussent, quand les enfants sautent dedans. Alors elle préfère filer à l’anglaise sur le chemin bien sec qui conduit au jardinet. 
Et puis Fleurette est grisée par le parfum des fleurs, c’est mieux que ce qu’elle trouve dans les poubelles pour se nourrir. 
Que faire ? 
- Pas question de détruire son nid ! lance une petite fille 
- Ni de laisser piétiner notre jardin ! répond une autre. 
Les garçons ont une idée : - Fleurette, il y a un grand parc autour de l’école et si tu veux, tu peux t’installer là-bas à l’écart de la route et tu auras toutes les feuilles que tu souhaites. 
- Oui, mais les fleurs, répond la belette ? 
- Eh bien, si tu arrêtes de piétiner notre jardin, les fleurs pousseront, nous serons fiers de nous, et nous pourrons t’en apporter quelques une. 
- D’accord, dis Fleurette, mais ne dites à personne où j’habite surtout et n’oubliez pas de jeter vos bouts de salades ou de fruits dans les poubelles, j’en raffole ! 
Les enfants emmenèrent donc la belette dans le parc et recommencèrent leurs plantations. 
Le problème était résolu pour les trous et les racines arrachées mais les traces de pas ressemblaient plus à des baskets, qu’à des traces de belette. A coup sûr, c’étaient des élèves. 
Les enfants racontèrent l’histoire de Fleurette qui avait accepté de ne pas piétiner leur petit jardin. Et depuis, les autres enfants, en attendant qu’on leur dise où se trouve le petit animal, respectent le triangle fleuri. 
Annie Hertzog. 
 
N°2 - Décembre 2004  
TIGROMANIE 
 
 
« Soudainement les bambous s’écartèrent en laissant place à un immense tigre qui me transperça de ses yeux phosphorescents comme braises d’enfer. »  
Je ferme lourdement le livre de Salgari et, l’estomac vide, me précipite à la cuisine pour grignoter quelque chose. 
Je croque dans une tartine avec du fromage : l’étiquette du produit laitier à la pâte moelleuse, cache un tigre ! Ce tigre là est décidément plus mou et facile à tartiner que celui de Sandakan. 
Mais même mes Frosties, mes céréales préférés, ont étés envahis par les tigres. On n’a pas besoin de sabre pour « adoucir » ce félin « cé-réalitique » : il suffit d’un verre de lait pour qu’il se ramollisse en perdant force et griffes. 
Le goûter fini, je vais me laver les mains et … quelle est ma surprise ! En voyant le nouveau savon acheté par ma mère : 
« LE TIGROT POUR DES TIGRES BIEN PROPRES… », comme il est doux celui-là, rien à voir avec le fauve aux griffes tranchantes. 
 
En revenant vers ma chambre, je trébuche sur les pantoufles de ma sœur et je constate avec horreur qu’elle a aux pieds une paire de tigres domestiqués en peluche. 
Je zappe à la télé et … « les exemplaires du Bengala revêtent un intérêt particulier… »Je tombe sur un doc de tigres. Lançant la télécommande, j’abdique. 
 
En voiture avec mon père les panneaux de films en sortie défilent devant moi. -« Eh fiston, qu’est ce que tu en dis d’aller voir dimanche T Comme Tigre ? » 
Je ne réponds pas mais je me dis que j’en peux plus de ces félins qui envahissent ma planète. 
Je me tourne et voilà un autre tigre : c’est quoi ce truc ? Un petit tigre marionnette bascule au porte- clés de la voiture. 
Il se présente avec sur son pectoral le slogan : « ESSO. Put a tiger in your motor ! » 
Revenu à la maison j’entends maman qui m’appelle : « viens chéri Charlotte est là, viens la saluer. » 
 
Mais je n’ai pas le temps de rentrer dans le salon qu’une silhouette tigrée se dessine dans l’ouverture de la porte. Je lance un cri ultrasonique à la vue de notre voisine, bandée d’un velours tigré. 
Le soir, en allant me coucher, prêt pour une nuit de cauchemar à rayures, 
j’empoigne mon sabre à la manière de Sandokan : on ne sait jamais avec ces fauves dans l’immeuble !  
 
élève de 5ème (ITALIE) 
 
PERLINA 
Il était une fois une petite perle qui s’appelait Perlina. 
 
Elle est seule au fond de la mer et habite dans une huître entourée d’autres coquillages.  
Perlina veut voyager, car elle s’ennuie au coeur de l’huître. 
Pendant des années, elle attend que la grosse huître bâille pour pouvoir enfin s’enfuir. 
Mais l’huître ne fait que manger et Perlina s’impatiente. 
La petite perle espère, espère… 
Un jour de grand vent, l’huître ouvre sa coquille car du sable est entré à l’intérieur. Perlina voit des poissons de toutes les couleurs, des fleurs aquatiques étranges. Des rouges, des bleues, des jaunes ! 
Perlina se jette de toutes ses forces pour sortir de l’huître. Elle ne sait pas où aller et se laisse porter par les vagues. 
Le lendemain, elle voit la coque d’un bateau de pêcheur. 
Mais soudain, un poisson l’avale d’un coup sec et se retrouve prisonnier dans le filet du pêcheur. 
Perlina ne sait que penser, elle est à l’intérieur du poisson ! 
 
Quand le filet est remonté dans la barque, le pêcheur rentre au port et commence à 
disposer les poissons dans une caisse en bois. 
Au petit matin, tous les poissons sont vendus au marché. Ils sont magnifiques et beaucoup de passants achètent la marchandise fraîche. 
 
Une dame très élégante, se présente et achète le fameux poisson où se trouve Perlina. 
Elle veut le manger ce soir. 
Arrivée dans se cuisine, elle lave le poisson et commence à le découper. 
Soudain, elle entend une petite voix : 
- S’il vous plaît, ne me mangez pas ! Je suis Perlina et je veux découvrir le monde. 
La belle dame est très étonnée et lui demande : 
- Mais que fais-tu dans ce poisson ? 
- C’est trop triste de rester au fond de la mer, je veux voyager. 
La dame très gentille, comprend la volonté de Perlina et a une merveilleuse idée. 
Elle court chez son bijoutier et demande un collier où Perlina doit être le pendentif. 
Ainsi Perlina est au cou de la vielle dame, et pour remercier la mer de lui avoir offert un tel cadeau, elle fait des voyages avec sa parure. 
Depuis, Perlina découvre tous les pays d’Europe : la France, l’Italie, l’Espagne… 
Bientôt l’Amérique ! 
 
élève de 5ème (FRANCE)  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 6.12.2004
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