Articles des enfants
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N°1 - Novembre 2004
La belette
Un prédateur miniature
C'est le plus petit des carnivores, mais aussi le plus féroce!
Des apparences trompeuses
"Petite belle"c'est le nom de la belette .Et c'est vrai qu'elle est jolie avec sa fourrure brune, son ventre blanc et son museau pointu.
Mais ne t'y fies pas !
Sous ses allures de séductrice, elle a des crocs terribles et des griffes redoutables !
A toute allure!
Insaisissable, rapide comme l'éclair, la belette vit à 100 à l'heure. Elle n'a pas le choix, car elle ne sait pas économiser son énergie et perd très vite sa chaleur. Le jour comme la nuit, et même en plein hiver, elle est toujours en activité et passe son temps dehors à chasser.
A l'abri du froid
Pas difficile, la belette! Un tas de pierres, un trou dans un mur ou un terrier déserté lui suffisent, s'ils sont bien protégés du froid. Elle y construit son nid avec des feuilles, mais aussi les plumes et les poils de ses victimes.
Des proies plus grosses qu'elle
Bien qu'elle ne pèse pas plus de 100 grammes, Dame belette n'a pas peur de s'attaquer à des proies 10 fois plus grosses qu'elle. (Campagnols, souris, oiseaux, lapins et rats font partie de son menu).
Des sens bien aiguisés
Quand elle chasse, la belette fait fonctionner tous ses sens. D'abord, alertée par un bruit, elle suit sa proie et la piste à l’odeur jusque dans son terrier. Là, grâce à sa forme allongée, elle peut pénétrer dans des galeries très étroites, où elle se glisse comme un serpent.
A la poubelle !
Pour se nourrir, la petite belette n’hésite pas à plonger dans les poubelles, un lieu idéal pour trouver des légumes, des fruits, et autres restes de repas.
Néanmoins, c’est un animal plutôt serviable car il nettoie la nature et particulièrement ceux qui laissent traîner des peaux de banane.
Ca évite de glisser dessus !
Gros plan sur la fouine
Identification
Sa taille et l'aspect de la fouine sont proches de ceux de la martre, même si elle est plus trapue.
Son pelage est brun, avec une bavette blanche sur la gorge et la poitrine. Contrairement à la martre, sa bavette se divise en deux et se prolonge sur les pattes antérieures. Le mâle est nettement plus gros que la femelle. Le corps de la fouine mesure environ 45 à 55 cm jusqu'à la queue. Elle pèse de 1.3 à 2,3 kg.
Habitat
La fouine a su s'adapter à de nombreux environnements. Selon les régions, elle occupe des habitats très différents. Elle fréquente les espaces découverts, les prairies à proximité d'eau, les coteaux rocailleux, les bois de feuillus et leurs lisières, mais aussi les forêts de montagne jusqu'à 2 400 mètres (au-dessus de la limite des arbres). Les carrières constituent aussi un lieu de gîte apprécié par les fouines. En Suisse, dans le nord et l'est de la France, et au sud de la RFA, elle est très fréquente dans les agglomérations, gîtant dans les granges et les greniers.
La fouine s'abrite dans un arbre creux, un tas de pierres, une carrière, un grenier, une grange, une ruine, un garage. Elle se creuse parfois un terrier.
Mode de vie
La fouine est un animal aux activités essentiellement nocturnes. Elle se déplace avec souplesse, grimpe avec agilité, est capable de bonds importants, et nage très bien. Elle est aussi agile que la martre dans les arbres mais est moins assurée sur les troncs, elle chasse surtout au niveau du sol. Les territoires de chasse sont très variés : lisières des bois, haies et talus, vergers, jardins et abords des habitations. Ils peuvent concerner une aire de 50 à 150 ha et jusqu'à 300 pour certains individus. En ville, il est très petit et la fouine le parcourt plusieurs fois chaque nuit. À la campagne, elle est généralement solitaire, mais en ville 4 ou 5 Fouines peuvent se nourrir ensemble. Sa voix est semblable à celle de la Martre, mais elle est beaucoup plus bruyante même en dehors de la période de rut. Elle lance des chuintements.
Pendant la journée, la fouine gîte dans les anfractuosités de rochers, les vieux terriers de renards, les taillis d'épineux, les tas de bois ou de brindilles, les vieux murs, les greniers et autres endroits où elle peut se cacher. Elle n'hiberne pas.
Devenue une commensale de l'homme, la fouine peut provoquer des dommages. Dans les greniers où elle s'installe, elle peut endommager les panneaux d'isolation et les câbles électriques. En Europe centrale, elle a pris l'habitude de s'abriter sous le capot des voitures, où elle détériore les fils électriques. Elle s'attaque également aux câbles électriques dans les transformateurs et les gares. Ces dégâts sont souvent provoqués par les jeunes qui mordillent à peu près tout pour en tester la comestibilité. À l'automne, les dégâts sont moins nombreux, car les jeunes ont acquis de l'expérience.
Alimentation
Opportuniste, la fouine est capable de s'adapter à différents aliments. Son régime alimentaire est composé de petits animaux de toutes sortes. Elle est aussi capable de s'attaquer à un lapin ou a une poule. Cependant, l'alimentation de la fouine est constituée pour une bonne part par les petits mammifères et ils représentent de loin les proies principales en hiver. Les espèces les plus fréquemment capturées sont les rats, les souris, les campagnols, les mulots, les musaraignes et le surmulot. Elle est d'ailleurs l'un des seuls carnivores proches de l'homme à attaquer avec succès à ce rongeur.
La fouine se nourrit également d'oiseaux et d'œufs, de vers de terre et d'insectes, ainsi que de fruits. Localement elle est presque entièrement frugivore, insectivore et détritivore, car elle ne dédaigne pas ni les charognes, ni les détritus ménagers abandonnés par les hommes.
Du fait de ses préférences alimentaires pour les rongeurs, et de la prédation qu'elle exerce sur le "rat d'égout", on peut affirmer que la fouine nous rend service en assurant une sorte de police sanitaire. Elle est souvent actuellement persécutée sans remords alors qu'à l'époque romaine, elle était adoptée pour capturer les souris et dératiser les habitations.
Reproduction
L'accouplement a lieu en juillet et août, mais les petits naissent au printemps suivant, car les ovules fécondés ne s'implantent dans la paroi de l'utérus de la femelle que huit mois après le rut. La durée de gestation est de 28 à 30 jours pour certains auteurs et 56 pour d'autres. Les naissances interviennent donc généralement en avril ou en mai de l'année suivante. Les portées comptent le plus souvent 3 à 7 petits qui naissent aveugles et sourds. À la naissance, ils arborent un pelage blanchâtre et peu fourni qui deviendra gris. Seule la femelle s'en occupe. Ils sont sevrés à 8 semaines et sortent du gîte à 8 ou 10 semaines. À l'âge de 4 mois, les jeunes prennent leur fourrure brune, et ils deviennent indépendants de leur mère en apprenant à chasser leurs proies. La mère et les petits ont de fréquents échanges vocaux. Le lien familial se dissout à l'automne suivant leur naissance. Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle à entre 1 et 2 ans.
Espérance de vie
La fouine peut vivre 18 ans (en captivité). Dans la nature, les causes de mortalité sont nombreuses : pièges, tir, trafic routier surtout au début du rut.
Problèmes posés
La fouine a une très mauvaise réputation. Deux reproches sont parfois adressés à la fouine :
- Ses sarabandes nocturnes, surtout en période de rut, qui sont la cause de bruit dans les greniers ou les faux plafonds ;
- Ses incursions dans les poulaillers mal fermés la nuit qui se ponctuent par la perte de volailles.
Compte tenu de son rôle positif dans la lutte contre les rongeurs qu'il est préférable de lui laisser assurer, il ne faut donc ni la piéger, ni l'empoisonner. Outre qu'il s'agirait de pratiques cruelles, ce serait de fausses solutions car d'autres fouines occuperaient la place laissée vacante par l'élimination des premières.
Il existe des solutions simples :
1. Chaque soir, fermer soigneusement les portes des poulaillers.
2. Obturer les accès aux greniers et autres lieux. Veiller à ne pas emprisonner la fouine à l'intérieur. Effectuer ce travail à l'automne quand les jeunes ont abandonné leur gîte ou poser des manchons grillagés qui permettront la sortie mais interdiront toute entrée.
3. Badigeonner les lieux fréquentés avec un répulsif. Si l'on n'apprécie pas d'utiliser des produits tels le pétrole ou le carbolineum, mieux vaut les remplacer par un parfum de basse qualité efficace à coup sûr.
Morgane Hertzog
N°2 - Décembre 2004
Le DAUPHIN
Un surdoué dans le Grand Bleu…
De la famille des Delphinés, c’est un mammifère de l’ordre cétacé (du grec : monstre marin).
Il en existe près de 45 espèces. Il vit dans toutes les mers du globe.
Le dauphin est un animal sympathique et ami de l’homme. De force muselée et aérodynamique, il a une peau lisse et très souple. Rapide, il est doué pour la vitesse (40km/h). Son dos est généralement noir et son ventre blanc.
Ses dimensions varient : de 1,7m à 4 mètres… Le dauphin commun pèse environ 40 kg alors que le tursiops avoisine les 400kg !
Son bec assez long est appelé rostre, avec près de 100 dents, toutes identiques entre elles. Elles ne lui permettent pas de mastiquer mais de saisir rapidement ses proies.
C’est un carnivore ! Il mange des calamars, des pieuvres, des crevettes mais surtout des harengs, des sardines et autres poisons côtiers.
C’est un animal migrateur, il se déplace pour suivre les bancs de poissons.
Il a l’œil !
Ses yeux sont très écartés, il voit en haut, en bas, et même derrière lui, mais pas très bien de face. Pour déceler ce qui se passe devant lui, il utilise l’écholocation, c’est-à-dire la localisation des obstacles et les bancs de poissons, par l’écho.
Le dauphin émet des ultra sons et reçoit en retour des échos qui déterminent la taille et la direction de ses proies.
Reproduction :
Mammifère, le dauphin porte des mamelles, il est vivipare, (le petit se développe dans le ventre de la mère). Il n’y a pas de couple permanent, il choisit un nouveau partenaire chaque année.
Sa maturité sexuelle a lieu vers 5 ou 6 ans, la gestation dure une année et la portée est d’un seul petit.
Le dauphin est un animal à sang chaud. Les plus gros vivent jusqu’à 50 ans
Il peut rester en apnée totale 3 à 4 minutes. Il possède des poumons et renouvelle son air jusqu’à 90 chaque respiration.
C’est notre ami !
Rappelons nous du film Le Grand Bleu ou la série tv Flipper, qui ont connu un réel succès. Capturés pour peupler les parcs d’attractions aquatiques, ils sont dressés facilement mais malheureusement, la captivité écourte grandement leur durée de vie…
Morgane Hertzog
Le Tigre du Bengale
Le tigre est un animal solitaire et son domaine lui appartient.
Les intrus auraient tort de s’y aventurer d’autant que le territoire est marqué par des urines et des secrétions très fortes. Leurs excréments sont recouverts de terre. Leurs proies sont tirées bien à l’abri dans un fourré, cachées sous les feuilles.
Il y a plusieurs races de tigres : ils vivent dans des habitats différents à la surface de la terre.
On peut en trouver à l’est de l’Inde et au Bengladesh, là où le Gange, se jette dans la Baie du Bengale. Les tigres de cette région sont les plus nombreux. Mais on peut également en apercevoir dans d’autres régions, comme le Népal ou la Birmanie.
Un tigre a plusieurs tanières et il utilise celle qui lui convient le mieux quand il le décide.
En principe, le tigre chasse la nuit. Puissant et rapide, il n’est cependant pas capable de rivaliser de vitesse avec un cerf.
La proie est attaquée par derrière ou sur le côté. Il tue les petites proies d’une morsure à la nuque. Les grosses, sont mordues à la gorge et étouffées.
Le tigre adore le buffle et le gaur (taureau sauvage). Mais il ne dédaigne pas les singes, les sangliers et les lézards.
Si un porc-épic se pointe, le tigre peut en mourir, car en l’attaquant il risque d’avoir les pattes pleines de piquants !
Les Tigres du Bengale (photo de couverture), se reproduisent au printemps.
La tigresse met au monde de 2 à 4 petits, aveugles pendant les 10 premiers jours. Elle les allaite pendant 8 semaines puis leur apporte des petites proies à manger.
Ils seront seuls dans la tanière, à l’âge de 6 mois, pendant que la mère ira chasser.
C’est vers l’âge de 11 mois, qu’ils pourront chasser seuls.
Retenons que les jeunes tigres restent avec leur mère 2 ou 3 ans.
Savez-vous que le rugissement d’un tigre peut porter à plus de 2km la nuit ?
Ils ronronnent comme des gros chats, mais seulement à l’expiration…
Morgane Hertzog
Le tigre
Le tigre est un mammifère carnivore. Il fait partie de la famille des félidés.
Le tigre a un pelage jaune orangé, plus ou moins sombre, avec des rayures noires.
Il vit en Asie, en Sibérie, en Chine, et en Inde. Il peut mesurer 2,5 mètres sans compter la queue. Il peut peser plus de 200kg.
Il est capable de faire des bonds de 4 mètres !
Comme son cousin le lion, qui chasse en clan, il mange des antilopes, des gazelles, des gnoux…
Actuellement, en Inde, on compte environ 500 tigres.
Avant, on les chassait pour leur peau et ils étaient en voie de disparition.
De nos jours, le tigre est protégé pour éviter qu’il ne disparaisse.
élève de 5ème (ITALIE)
Le dauphin
Les dauphins sont très joueurs.
Ils adorent faire des bonds dans l’eau.
Ils nourrissent leurs petits avec leur lait.
Ils aiment faire la course avec les embarcations.
On en a aperçu dans un port, près d’une île en France (l’île d’Yeu)
èlève de 5ème (ITALIE)
Le sauvetage des loutres
Depuis la fin du 19ème siècle la loutre d'Europe est en régression.
En France, la pollution et les pièges, ont fait place à la pollution et à la destruction de ses habitats.
Il faut sauver la loutre!
Assimilée à la belette et à l'hermine, (famille des mustélidés), la loutre d'Europe est adaptée à la vie aquatique.
Difficile à observer dans la nature, on sait malgré tout, que le jour, elle choisit de se réfugier dans son terrier ou dans des épais fourrés. En dehors de l'homme, elle n'a pas d'ennemis naturels. Autrefois, elle était piégée pour sa jolie fourrure ou pourchassée par les gardes-pêche.
Malgré sa protection légale en France depuis 1972, la loutre a presque disparu de la plupart du territoire français.
Aujourd'hui, on la localise dans les grand marais de l'ouest, en Bretagne et dans les Pyrénées.
La Société française pour l'étude de la protection des mammifères, par l'intermédiaire de son "Groupe loutre", a entrepris dans les années 90 des recherches portant sur l'écologie et le comportement de l'espèce en France.
Le public est maintenant sensibilisé.
Quel avenir?
Il faut une réduction importante de la pollution des rivières et une gestion rationnelle des cours d'eau pour permettre d'assurer le maintien de l'espèce.
Cet animal si joli et joueur quand il est apprivoisé, ne doit pas disparaître. Agissons et respectons la nature!
élève de 6ème (PORTUGAL)
L’Aigle Royal
Le plus beau et le plus majestueux des rapaces
Même s’il est repoussé vers les régions montagneuses (Alpes, Pyrénées, Corse) cet animal magnifique est encore observé quand il plane au-dessus de sols escarpés à la recherche de ses proies. On peut aussi le voir en Afrique du Nord, en Asie et en Amérique du Nord.
Ce grand oiseau est un prédateur. Longtemps victime de la persécution, c’est une espèce désormais protégée.
Il capture de petits mammifères (lièvres), mais peut s’attaquer à des chamois. Il aime aussi les marmottes, les jeunes renards, les petits oiseaux, les lézards…
Il est doté d’une vue remarquable et peut ainsi sillonner une pente et chasser à découvert pour surprendre les animaux.
La reproduction :
Le nid de l’aigle royal est souvent dans les arbres ou à flanc de falaise.
La parade nuptiale se fait dans un vol onduleux au cours duquel le mâle pique, puis remonte plusieurs fois. L’accouplement a lieu au sol et la femelle pond le premier œuf en général au mois de mars. Le premier duvet du poussin est blanc.
Une taille phénoménale !
Il a une envergure de près de 2 mètres et son poids peut atteindre 6kg.
Sa maturité sexuelle se situe autour de 4 ou 5 ans.
Il est de l’ordre des Falconiformes, de la famille des Accipitridés.
Son nid peu atteindre 3,5 m de hauteur et 1,5m de largeur.
Le plus âgé des poussins tue souvent l’autre peu de temps après sa sortie de l’œuf.
L’aigle royal peut vivre jusqu’à 20 ans et plus en captivité.
Sa vitesse de chasse peut atteindre 150km/h.
Ses atouts :
Il passe le plus clair de son temps à planer. Ses longues ailes sont terminées par des rémiges primaires écartées, ce qui améliore ses possibilités évolutives.
Il a un bec crochu puissant et acéré qu’il utilise pour déchirer ses proies.
Ses doigts sont robustes et il possède de très longs ongles recourbés : cela assure une excellente prise qui suffit à tuer aussitôt ses proies.
Autrefois, seuls les rois pouvaient chasser avec cet aigle quand la fauconnerie était répandue.
Parmi les 200 espèces dénombrées, citons le condor, le faucon, le vautour, le vautour royal…et l’aigle royal bien sûr !
èlève de 5ème
N°4 - FEVRIER 2005
Le renard polaire
L’animal qui joue à cache-cache
Le renard polaire vit dans un des habitats les plus inhospitaliers de la planète (cercle arctique, Islande, nord de la Scandinavie et Russie). En hiver, il doit supporter les températures très basses dans une quasi obscurité et en été, il doit s’adapter au jour perpétuel.
Le renard polaire construit son terrier au flanc des reliefs de la Toundra.
Quand il y a de la neige, il creuse dedans et s’y abrite.
Plusieurs groupes familiaux peuvent cohabiter.
Que mange t-il ?
Il doit parcourir de vastes étendues pour sa nourriture. Il chasse des petits animaux comme les campagnols, les lemmings, les écureuils et les oiseaux.
Certains renards vivant sur le littoral, dégustent volontiers des crustacés et des mollusques.
Quand la viande se fait rare, le renard polaire mange des fruits, des baies sauvages ou des algues.
Il chasse souvent et ne partage pas ses proies.
Une si belle fourrure !
Elle est blanche, ce qui lui permet de se confondre avec la neige pour se cacher des prédateurs ou des chasseurs.
Sa taille varie de 50 à 65 cm et son poids peut atteindre 8 kg.
Reproduction
Le couple de renards polaires est en général assez stable. La femelle met bas en juin une portée de 5 à 10 renardeaux.
Les parents s’en occupent à tour de rôle.
Et aussi…
Un renard blanc peut survivre à moins 80°C en hiver.
Certains ont été aperçus sur la banquise du Groenland.
Morgane Hertzog
L’ours blanc
Majestueux mais redoutable
C’est le plus grand carnivore terrestre du monde.
Son épaisse fourrure le protége du froid et ses larges pieds couverts de poils lui permettent
de se déplacer facilement sur la glace et la neige.
Il est très puissant et infatigable : il est aussi rapide sur la terre ferme que dans l’eau.
Il adore les phoques, et les tue d’un violent coup de patte sur le crâne au moment où ils laissent dépasser leur tête à travers la glace pour respirer.
L’ours blanc est répandu sur tout le littoral des mers arctiques.
Il chasse en solitaire. Seules les femelles se déplacent avec leurs petits durant les 3 premières années de leur naissance.
En été, quand la neige a disparu, il se nourrit de rongeurs, d’oiseaux marins dont il avale les œufs mais également de cadavres de baleine quand il en trouve !
Reproduction :
Les femelles ne se reproduisent que tous les trois ans quand elles quittent leur dernière portée.
L’ours blanc est alors agressif et beaucoup d’entre eux se battent pour la possession des femelles.
Dès novembre, les femelles creusent une sorte d’igloo dans une épaisse couche de neige pour passer l’hiver à l’abri.
C’est là que naissent les petits, aveugles, dépourvus de poils avec un poids ne dépassant pas 800 grammes.
Quand les petits sortent de l’igloo, ils ont la taille d’un gros chat et sont déjà protégés par leur fourrure.
A l’âge adulte, ils pèseront jusqu’à 500kg et mesureront plus de 1, 60 m.
Et aussi…
L’ours blanc a une truffe noire et pour attaquer un phoque, il la dissimule sous l’une de ses pattes.
En cas de besoin, il peut galoper à près de 40km/heure.
Morgane Hertzog
